La délégation lettone auprès de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) s’oppose fermement à la décision de rétablir le droit de vote de la délégation russe au sein de cette institution.
Le rétablissement du droit de vote de la délégation russe est contraire aux valeurs fondamentales et aux statuts du Conseil de l’Europe. Cette décision envoie un message erroné au pays qui se livre à une agression armée et qui emploi des armes chimiques. Comme le déclare la communication signée, mercredi 26 juin, par la délégation lettone, cela ne favorise pas la démocratie en Europe mais au contraire la déstabilise.
Lors de la session de l’APCE à Strasbourg, en France, des parlementaires lituaniens, estoniens, géorgiens, ukrainiens, polonais et slovaques se sont associés à la communication.
Comme la communication l’indique, l’avenir du Conseil de l’Europe est menacé car l’institution est en train de perdre confiance aux yeux de ceux qui devraient être protégés par celle-ci.
Se déclarant opposés à la décision adoptée par l’institution, les membres de la délégation susmentionnée ont décidé de quitter la session de l’APCE tenue à Strasbourg pour discuter, au sein de leurs parlements et avec leurs gouvernements, de l’action commune à entreprendre par les membres des délégations dans le cadre du Conseil de l’Europe.
En réponse à l’annexion illégale de la Crimée par la Russie et à des actions militaires illégales dans l’est de l’Ukraine en 2014, la Russie a été privée de ses droits de vote.
L’APCE est une institution du Conseil de l’Europe qui veille à respecter les droits de l’homme, la démocratie et la primauté de droit ainsi qu’à développer des connaissances sur la diversité des cultures européennes; il traite les questions sociétales européennes, le renforcement de la stabilité démocratique en Europe tout en soutenant les reformes politiques, législatives et constitutionnelles.
Service de presse de la Saeima