La Saeima a approuvé, lors de la session extraordinaire, la décision du Conseil des ministres de prendre des mesures supplémentaires visant à enrayer la propagation du coronavirus Covid-19 pendant la période de l’état d’alerte, lundi 16 mars.
Les modifications de la présente décision décrétant l’état d’alerte prévoient qu’à partir du 16 mars 2020, les établissements d’éducation préscolaire sont tenus d’assurer la permanence des services de garde des enfants aux cas où les parents ne sont pas en mesure d’assurer par eux-mêmes la garde de leurs enfants. Une fois par semaine, les parents seront tenus de présenter une confirmation écrite certifiant que pendant les 14 derniers jours, ni leur enfant, ni leur famille n’ont pas quitté le pays et n’ont pas eu de contact avec des malades infectés par le Covid-19 ou des personnes contaminées, et qu’ils n’ont pas de possibilités d’assurer autrement la garde de leur enfant.
L’enseignement aux écoles est interrompu; il sera lancé à distance. De surcroît, la décision prévoit de reporter les dates prévues des examens finaux de langues étrangères aux celles du 12 à 15 mai.
Conforment à la décision, sont suspendues et interdites les festivités, les commémorations, les activités culturelles, sportives et de loisirs (notamment, dans les boîtes de nuit et les discothèques), les réunions, les manifestations et les célébrations religieuses publiques quel que soit le nombre des participants.
Par ailleurs, la décision limite les rassemblements spontanés à 50 personnes dans les lieux culturels, de loisirs, de sport et de culte; les lieux culturels, de loisirs et de sport sont ouverts jusqu’à 23 heures.
À partir du 17 mars, le transport international de passagers par route, par train par avion et par mer est suspendu, à l’exception de transport aérien national et le transport militaire de passagers.
Est interdit, à partir du 17 mars, tout passage en transit aérien, terrestre et maritime des personnes et des véhicules par les frontières extérieures de l’Union européenne, ainsi que par les points de passage prévus pour le petit trafic frontalier, à l’exception du transport de marchandises.
Les nationaux et les étrangers ayant leur domicile principal en Lettonie sont autorisés à revenir dans le pays. De même, les étrangers peuvent quitter le territoire de la République de Lettonie.
Aux termes de la décision, dans les cas où les dispositions de l’arrêté ne sont pas respectées, alors une responsabilité administrative ou pénale est encourue.
Les arrêtés du Conseil des ministres relatifs à l’état d’alerte entrent en vigueur à compter de la date de leur adoption, respectivement à partir des 13 et 14 mars; les décisions du Conseil nécessitent le soutien de la Saeima.
Décision complète: http://titania.saeima.lv/ELDIS/webpublic.nsf/0/B8DAEE840CE2E5C1C225852C0036E5B2
Service de presse de la Saeima