La Saeima, réunie en session extraordinaire jeudi 2 avril, a approuvé les modifications apportées à la décision gouvernementale de prendre les mesures supplémentaires visant à freiner la propagation du Covid-19 pendant la période d’état d’urgence.
Les modifications apportées au décret du Conseil des ministres sur l’état d’urgence disposent que la distanciation sociale de deux mètres (tant à l’intérieur des lieux publics que dans les zones publiques extérieures) doit être respectée. Sans respecter ladite distanciation, deux personnes au plus ainsi que les personnes vivant dans le même ménage peuvent se rassembler simultanément à l’intérieur des lieux publics et dans les zones publiques extérieures. Il en va de même pour un parent et ses enfants mineurs même s’ils ne vivent pas sous le même toit, et pour des personnes exerçant leurs emplois ou fonctions.
Elles stipulent, en outre, que les personnes rentrées de l’étranger ne peuvent pas prendre les transports en commun, conformément aux restrictions établies antérieurement.
Sur demande du Centre de prévention et de contrôle des maladies, la Police nationale peut demander aux opérateurs de communications électroniques de fournir des informations sur le numéro de téléphone de certaines personnes et sur la localisation de l’abonné, lorsque la personne concernée est supposée avoir contracté le virus ou elle était en contact avec la personne contaminée. Des données obtenues doivent être transmises au Centre pour pouvoir effectuer une enquête épidémiologique et contrôler l’exactitude des informations fournies par l’individu sur ses déplacements.
Les modifications disposent également que les lieux culturels, de loisir, de sport en plein air et d’autres seront ouverts de 8 à 22 heures, au lieu de 23 heures précédemment. Tout événement public, réunion, manifestation, défilé, rassemblement religieux, ainsi que toute pratique du sport en salles de sport sont interdits.
Les modifications apportées à la décision interdisent aussi tout événement privé, à l’exception des cérémonies funéraires à condition de respecter la distanciation de deux mètres et d’autres règles de sécurité épidémiologique.
De même, elles prévoient qu’en fin de semaine et pendant les jours fériés, ne peuvent être ouverts que des commerces d’alimentation, des points de vente de la presse, des pharmacies, (y compris vétérinaires), des centres de vaccination, des magasins d’optique, des animaleries, des pressings, des magasins de produits d’hygiène et d’entretien et des magasins de matériaux de construction et de jardinage, à condition de respecter par ces commerces la distanciation sociale et les mesures de sécurité épidémiologique.
Qui plus est, les modifications apportées à la décision gouvernementale et approuvées par la Saeima stipulent que l’employeur peut, pendant la période d’état d’urgence, décider d’engager une personne sans lui imposer des examens médicaux obligatoires au cas où la fourniture de services de soins de santé serait interrompue en raison d’un arrêté ministériel ou d’une autre réglementation.
Les décrets du Conseil des ministres sur l’état d’urgence entrent en vigueur à partir de leur adoption, c’est-à-dire à partir des 25, 27, 29 et 31 mars 2020.
Décision intégrale: https://titania.saeima.lv/LIVS13/saeimalivs_lmp.nsf/webSasaiste?OpenView&restricttocategory=366/Lm13
Service de presse de la Saeima