À partir du 1er mai, des familles qui élèvent un enfant handicapé pourront bénéficier du certificat de famille d’honneur

(25.02.2021.)

Jeudi 25 février, la Saeima a adopté, en lecture finale, les amendements à la loi relative à la protection des droits des enfants; ils prévoient qu’partir du 1er mai 2021, des familles qui élèvent un enfant handicapé pourront également bénéficier d’un certificat de famille d’honneur. 

M. Andris Skride, président de la Commission des affaires sociales et du travail, responsable de l’avancement du projet de loi, a fait valoir que les présents amendements accordaient une plus grande attention aux familles qui élèves les enfants présentant une incapacité de type I ou II et âgés de moins de 24 ans.      

À présent, ce ne sont que les familles nombreuses qui peuvent bénéficier du certificat de famille d’honneur, cependant les familles qui s’occupent d’un enfant handicapé peuvent avoir des problèmes équivalents à ceux des familles élevant plusieurs enfants. En collaboration avec les ministères, la Commission continuera à travailler sur les nouvelles solutions pour trouver des dispositifs de soutien à ces familles pour qu’elles, tant les familles nombreuses que celles élevant un enfant handicapé, puissent bénéficier du soutien accru de la part de l’État et des municipalités, a fait valoir M. Sride.  

À l’heure actuelle, le pays met en place un programme de certificat de famille d’honneur; dans le cadre de ce programme, le fonds d’intégration sociale assure la délivrance des cartes. Elles permettent de bénéficier des réductions des prix pour des services proposés par des entreprises nationales et privées.     

Selon les auteurs du projet de loi, la délivrance du certificat de famille d’honneur également aux familles élevant les enfants handicapés témoignera de la volonté de l’État de soutenir et apprécier l’apport des parents à l’éducation de leurs enfants.   

Selon le préambule du projet de loi, la plupart des mesures de soutien organisées au niveau national et municipal ne visent que des familles pauvres et défavorisées. Par conséquent, plusieurs familles élevant un enfant handicapé et ayant des revenus supérieurs au seuil minimum établi, ne peuvent pas bénéficier d’une allocation.

Selon les informations communiquées par la commission nationale des médecins experts de la santé et de la prévention des maladies, environ 8400 enfants handicapés ont été enregistrés l’année dernière en Lettonie.

 

Service de presse de la Saeima

Sestdien, 23.novembrī