Jeudi, 29 mai, lors de l’évaluation de candidature de M. Dombrovskis pour une nomination au poste de commissaire européenne, Mme Zanda Kalniņa-Lukaševica, présidente de la Commission des Affaires européennes, a souligné: „la Lettonie a beaucoup reçu de l’UE en termes d’investissements et de soutien en matière de politique étrangère et de sécurité. Maintenant, c’est à nous de contribuer au travail de l’UE par une nomination d’un candidat au poste de commissaire le plus professionnel possible. M. Dombrovskis, qui occupait le poste de premier ministre du 2009 au 2013, a guidé le pays pour le faire sortir de la crise financière et économique et dans le processus d’adhésion à l’euro ce qui témoigne de ses capacités et de ses compétences.”
„Sous le gouvernement de Dombrovskis la Lettonie est sortie d’une des plus graves crises financières et économiques et a pu revenir sur la voie de la croissance, en témoigne l’augmentation du PIB. Ce succès exceptionnel a été reconnu par des experts et des hommes politiques de l’Europe, ” a-t-elle déclaré. La présidente de la Commission a noté qu’un certain nombre de critères non écrits est pris en compte dans l’évaluation des candidats à la Commission européenne par le Parlement européen. Ces critères comprennent notamment les compétences professionnelles, une bonne réputation, la maîtrise des langues étrangères, les connaissances approfondies du processus décisionnel au sein de l’UE, ainsi que l’expérience et la légitimité démocratique, laquelle a été accordée à M.Dombrovskis par l’électorat lors des élections du Parlement européen.
Le Parlement européen a également incité les États membres à présenter des candidats à la Commission élus au Parlement européen.
Mme Zanda Kalniņa-Lukaševica a en outre noté qu’en tant qu’ancien premier ministre, M. Dombrovskis a acquis une large expérience dans le domaine du processus décisionnel de l’UE en participant régulièrement à des réunions du Conseil européen et en nouant des contacts personnels avec ses collègues au plus haut niveau politique. Ceci est important pour que le représentant letton accède au poste de commissaire dans l’un des plus importants domaines européens.
Les questions posées par les membres de la Commission des Affaires européennes à M. Dombrovskis lors de l’entretien, portaient notamment sur la fédéralisation de l’EU, sur sa vision en matière des modifications des traités de l’UE, ainsi que sur la construction d’un terminal de liquéfaction du gaz naturel dans les pays baltes.En parlant de sa vision de l’agenda de la Commission européenne pour les cinq prochaines années, M. Dombrovskis a souligné que contrairement à la Lettonie, l’Europe ne s’est pas encore complètement remise de la crise financière et économique; par conséquent, dans les années à venir, il faut se concentrer sur une croissance durable et sur la création de nouveaux emplois. La clé d’une croissance durable est la compétitivité qui doit être renforcée notamment en consolidant le marché intérieur de l’UE. En outre, il faut développer le commerce international en poursuivant des négociations sur la signature de l’accord de libre-échange avec les États-Unis et le Japon. En ce qui concerne la compétitivité de l’UE, M. Dombrovskis a invoqué la nécessité d’accroître les investissements dans la recherche et dans l’innovation ainsi que d’exploiter le potentiel du marché numérique.
M.Dombrovskis a souligné en outre que l’UE doit prendre en considération la leçon donnée par la situation en Ukraine et doit œuvrer au renforcement d’une politique étrangère et de sécurité commune.
A la clôture de la réunion, la présidente de la Commission des Affaires européennes a exprimé son souhait pour que la Lettonie, en la personne de M.Dombrovskis, accède au portefeuille du commissaire aux affaires économiques et financières. Elle a accentué qu’aucune critique au sujet des compétences de M.Dombrovskis n’a été exprimée au cours de la réunion de la Commission.
Le mandat de l’actuelle Commission européenne expire le 31 octobre; toutefois, il peut être prorogé au cas où sa nouvelle composition n’est pas approuvée.
Service de presse de la Saeima