Lundi 12 décembre, lors du XIe sommet mondial des femmes présidentes de parlement à Abu Dhabi, la capitale des Émirats Arabes Unis, Mme Ināra Mūrniece, Présidente de la Saeima, a énoncé: “Nous vivons à une époque des conflits militaires, de la guerre hybride, du terrorisme, de l’extrémisme et de la violence. Il est indispensable d’intensifier nos efforts pour éliminer les causes des conflits internationaux et empêcher leur nouvelle apparition. Les conflits internationaux ne peuvent être résolus que par le biais du consensus et de l’action commune”.
Mme Mūrniece a pris la parole lors de la table ronde consacrée à un engagement conjoint pour la paix et la sécurité dans le monde turbulent d’aujourd’hui. Elle a tout spécialement mis l’accent sur les droits de l’homme et la guerre en Ukraine.
“Aujourd’hui, l’ordre international fondé sur un ensemble des règes est sapé par ceux qui manifestent leur mépris à l’égard de la vie humaine, la paix et l'inviolabilité des frontières. Nous sommes toujours les témoins d’annexion illégale de la Crimée par la Russie, je réaffirme notre soutien ferme et inébranlable à l’intégrité territoriale de l’Ukraine,” a-t-elle dit et a rappelé que l’Organisation des Nations Unies (ONU) a récemment adopté la résolution sur la détérioration de la situation des droits de l’homme dans la Crimée.
“Les conflits ont des conséquences particulièrement graves pour les femmes et les enfants. J’ai rencontré des femmes et des enfants provenant des régions en guerre. Je suis fière de leur courage et leur patriotisme. Des enfants ukrainiens, témoins des horreurs de la guerre, viennent en Lettonie pour pouvoir profiter de l’enfance et de la paix. Une telle expérience renforce la volonté de vivre dans un monde sans guerre,” a souligné la Présidente de la Saeima.
Elle a également signalé que les organisations internationales telles que l’ONU et l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) jouaient un rôle de plus en plus important pour répondre aux défis croissants dans le domaine de la sécurité dans le monde. Elle a énoncé qu’une tâche importante de l’OSCE était celle d’observateur de la situation dans la zone de guerre et du respect des accords de Minsk. C’est une source des préoccupations. Le fait que les observateurs n’ont pas accès à l’ensemble du territoire ukrainien, y compris à la zone frontalière entre l’Ukraine et la Russie, favorise un climat propice à des spéculations et la propagande entravant la résolution du conflit.
Un facteur important du renforcement de la paix et du bien-être est celui de la participation des femmes aux processus politiques et économiques. À cet égard, la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies visant les femmes, la paix et la sécurité joue un rôle clef, a-t-elle dit.
Service de presse de la Saeima