La Commission des affaires étrangères a adopté, jeudi 29 janvier, la communication sur l’arrestation d’Alexeï Navalny, et les persécutions et l’oppression de l’opposition démocratique en Fédération de Russie. Dans leur communication, les parlementaires demandent de libérer, immédiatement et de manière inconditionnelle, Alexeï Navalny, ainsi qu’ouvrir une enquête sur son empoisonnement.
“En réaction à l’arrestation d’Alexeï Navalny et en s’appuyant sur le régime mondial de sanctions en matière de droits de l'homme adopté par l’Union, nous appelons les autorités russes à mettre immédiatement un terme aux persécutions, l’intimidation et l’oppression des opposants et des militants pacifiques, ainsi qu’à mettre fin à d’autres violations des droits de l’homme à leur égard”, a fait valoir M. Rihards Kols, président de la Commission des affaires étrangères, en se référant à la communication.
Nous recommandons, en outre, au ministère letton des Affaires étrangères d’appeler les partenaires internationaux à prendre une position active sur ce sujet, et de renforcer les mesures de rétorsion de la part de l’Union, en adoptant des mesures restrictives, a précisé M. Kols.
Les députés condamnent ferment l’arrestation illégale d’Alexeï Navalny, motivée par des considérations politiques et ordonnée par les autorités russes dès son retour en Russie, en vue d’essayer de faire taire l’opposition et les critiques du régime actuel.
La communication rappelle les engagements internationaux de la Russie, lesquels exigent de respecter les principes de l’état de droit et de protéger les droits de l’homme et les libertés; l’arrestation de l’opposition politique va à l’encontre de ces engagements.
La communication de la Commission des affaires étrangères indique qu’en août 2020, sur le territoire russe, Alexeï Navalny a été victime, d’un acte criminel sordide: on avait essayé de l’empoisonner au Novitchok, poison neurotoxique conçu en Russie, et que la Russie n’a pas ouvert, à ce jour, une enquête sur ce délit.
Par ailleurs, les parlementaires rappellent, dans leur communication, que conformément à la Convention sur l’interdiction des armes chimiques, toute tentative d’empoisonner une personne par la substance neuro-paralytique est considérée comme l’usage des armes chimiques, et cet usage, peu importe qui les utilise et dans quelles circonstances, est une violation flagrante du droit international et des normes internationales des droits de l’homme.
Ils invitent la Fédération de Russie, en tant que membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies et le pays élu au Conseil des droits de l’homme des Nations unies, à s’assurer que les principes consacrés dans la Charte de cette organisation et les droits de l’homme soient respectés dans le pays.
Service de presse de la Saeima