La sous-commission des sports auprès de la Commission de l’éducation, de la culture et de la science de la Saeima a condamné, vendredi 27 janvier, la déclaration du Comité international olympique (CIO), selon laquelle les athlètes russes et biélorusses ne devraient pas être empêchés de participer aux compétitions internationales, mais devraient être autorisés à concourir en tant qu’athlètes neutres, sans représenter leur pays ou leur fédération sportive.
Dans sa lettre adressée aux organisations sportives lettones, la sous-commission des sports indique que la participation des athlètes russes et bélarussiens aux Jeux olympiques de Paris 2024 est catégoriquement inacceptable et serait en contradiction flagrante avec les valeurs définies par le monde sportif et par le CIO lui-même.
La lettre souligne également que par les déclarations sur la possibilité de la participation des athlètes russes et bélarussiens sous une forme spéciale, le CIO autorise d’utiliser le sport international, en particulier les jeux olympiques, aux fins de normaliser et légitimer la guerre d’agression illégale de la Russie en Ukraine, ainsi que de détourner l’attention.
“La permission donnée aux athlètes russes et biélorusses de participer à des compétitions internationales est un soutien de la guerre en Ukraine et des crimes commis par la Russie, dissimulé derrière un voile de neutralité”, indique la lettre.
Les députés ont adressé la lettre condamnant la déclaration du CIO au Comité olympique de Lettonie, au Comité paralympique de Lettonie, au Conseil national des fédérations sportives et à l’Association nationale des sports d’équipe.
Par ailleurs, dans sa lettre, la sous-commission des sports appelle les fédérations sportives et les athlètes à exprimer publiquement et directement leur position quant à l’intention du Comité international olympique, afin de montrer ainsi clairement et sans équivoque sur la scène internationale, l’engagement du peuple et des athlètes lettons en faveur des principes qui unissent le monde sportif international et le monde démocratique.
Service de presse de la Saeima