“La tyrannie et la terreur doivent être arrêtées. La paix et la liberté doivent remporter la victoire. La victoire de l’Ukraine est le seul moyen de rétablir la paix en Europe. Nous sommes aux côtés de l’Ukraine”, ont déclaré, vendredi 24 février, les présidents des parlements des États balte et de la Pologne dans leur déclaration commune, un an après l’invasion russe de l’Ukraine.
La déclaration, signée par M. Edvardas Smiltēns, Président de la Saeima de la République de Lettonie, M. Jüri Ratas, Président du Riigikogu de la République d’Estonie, Mme Viktorija Čmilytė-Nielsen, Présidente du Seimas de la République de Lituanie, Mme Elżbieta Witek, Présidente de la Diète de Pologne, réaffirme le soutien inébranlable et l’engagement en faveur de l’indépendance, de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de l’Ukraine dans ses frontières internationalement reconnues. “Nos pays s’engagent à fournir un soutien politique, économique, militaire et humanitaire à l’Ukraine aussi longtemps que nécessaire”, souligne la déclaration conjointe.
La guerre d’agression menée par la Russie contre l’Ukraine a causé d’immenses souffrances au peuple ukrainien et a touché des millions de personnes dans le monde. Elle a porté un coup dur à la sécurité et à la stabilité en Europe et dans le monde et constitue une attaque grave contre l’ordre international fondé sur des règles, indique la déclaration.
Les présidents des parlements des pays baltes et de la Pologne expriment leur entière solidarité avec le peuple ukrainien et admirent son courage et sa détermination à défendre la liberté et la souveraineté de l’Ukraine. “Nous honorons tous ceux qui ont sacrifié leur vie pour l’indépendance de l’Ukraine et exprimons nos plus sincères condoléances aux familles qui ont perdu des êtres chers dans cette guerre d’agression de la Russie contre l’Ukraine”, comme exposé dans la déclaration.
La déclaration souligne que nous continuerons à soutenir, avec nos partenaires, le redressement et la reconstruction de l’Ukraine et de ses infrastructures. “Nous partageons des valeurs communes avec l’Ukraine: la démocratie, l’état de droit et le respect des droits de l’homme. Les Ukrainiens paient le prix le plus élevé pour protéger nos valeurs communes et la sécurité de l’Europe. La place de l’Ukraine est dans la famille euro-atlantique, parmi les pays libres et démocratiques. Nous nous sommes engagés à soutenir les efforts de l’Ukraine pour devenir membre de l’Union européenne et de l’OTAN”, indiquent les présidents des parlements.
La déclaration condamne fermement l’agression menée par la Russie contre l’Ukraine. “Nous rejetons fermement et ne reconnaîtrons jamais l’annexion des territoires ukrainiens de Crimée, Donetsk, Louhansk, Kherson et Zaporizhzhia”, énoncent-ils dans leur déclaration.
La déclaration réitère également l’exigence que la guerre menée par la Russie contre l’Ukraine et que toutes les attaques systématiques et non-sélectives contre les civils et les infrastructures civiles doivent immédiatement cesser; elle demande de retirer immédiatement et inconditionnellement toutes les forces et tous les équipements militaires russes du territoire ukrainien internationalement reconnu. La déclaration appelle les autorités biélorusses et iraniennes à cesser de soutenir la Russie dans sa guerre contre l’Ukraine, ainsi que les autres pays à cesser toute action qui contribuerait à l’agression russe.
Les présidents des parlements soulignent qu’en renforçant et étendant davantage les restrictions imposées à la Russie, qu’en renforçant davantage l’isolement international de la Russie dans tous les formats et dans tous les domaines possibles, les coûts de l’agression russe seront augmentés; et que nos pays continueront à accroître la pression collective sur la Russie pour qu’elle mette fin à cette guerre et retire ses forces d’Ukraine. Dans le même temps, les efforts visant à autoriser aux athlètes russes et biélorusses de participer de nouveau à des compétitions internationales sont à condamner.
La déclaration indique que la Russie, tous les auteurs et complices doivent être tenus responsables du crime d’agression, des crimes de guerre, du génocide et des crimes contre l’humanité, et demande la création urgente d’un tribunal international spécial.
Service de presse de la Saeima