Jeudi 22 juin, la Saeima a adopté, en lecture finale, les amendements à la loi sur les campagnes électorales, régissant l’utilisation de la langue d’État lors de ces campagnes.
“L’utilisation de la langue d’État ne s’appliquera qu’aux campagnes électorales financées et au matériel des campagnes. Les partis et les candidats aux élections pourront donc communiquer librement avec leurs électeurs dans une autre langue”, a affirmé Mme Daiga Mieriņa, présidente de la Commission de l’administration publique et des collectivités locales, responsable de l’avancement du projet de loi à la Saeima.
Les amendements prévoient que pendant la période de campagne électorale, son contenu diffusé dans les médias électroniques, dans les programmes de radio et de télévision, dans les espaces publics extérieurs et intérieurs, ainsi que publié dans les périodiques, les bulletins d’information, les livres et autres publications imprimées doit être présenté dans la langue d’État. Ils prévoient également que les campagnes électorales financées doivent se dérouler sur Internet dans la langue d’État.
De même, il est prévu que pendant la période de campagne électorale précédant les élections au Parlement européen et les élections locales, le matériel de campagne peut inclure ou être accompagné d’une traduction dans les langues officielles des États membres de l’Union européenne. Dans un tel cas, l’utilisation de la langue d’État doit correspondre auditivement et visuellement au contenu présenté dans la langue étrangère.
Selon la partie introductive des amendements, le Centre de la langue d’État pourra, entre autres, ouvrir des procédures administratives dans le cas des infractions relatives à l’utilisation de la langue d’État lors de la campagne électorale.
Les amendements à la loi ont été initiés afin de renforcer la position de la langue d’État dans le domaine des campagnes électorales: dans les programmes et les émissions des médias, les espaces publics, les journaux et les magazines.
Service de presse de la Saeima