ʺL'assassinat du leader de l’opposition russe Alexei Navalny n’est malheureusement pas une surprise. Ce n’est pas le premier assassinat politique perpétré par le Kremlin. Aujourd’hui, il y a plus de 1 000 prisonniers politiques en Russie, et la situation en Biélorussie est encore pire. Nous devons voir, l’Europe et le monde civilisé, comment pouvons-nous les aider et assurer que la justice prévale; et pour cela, la victoire de l’Ukraine contre l’agression russe joue le rôle clefʺ, a fait valoir Mme Zanda Kalniņa-Lukaševica, adjointe de la Présidente de la Saeima, cheffe de la délégation lettone à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, mardi 5 mars à Paris, France, lors de la réunion de la Commission des affaires politiques de l’Assemblée.
Elle a mis en exergue qu’en retournant à Moscou, Navalny avait confié son avenir au peuple russe. Il s’attendait à ce que la Russie compte beaucoup plus de compatriotes courageux qui pouvaient s’opposer à la corruption et à la tyrannie, mais c’est le contraire qui s’est produit, a-t-elle affirmé.
Dans ce contexte, elle a noté que ʺau début de l’agression de la Russie contre l’Ukraine, de nombreux Européens voulaient croire que la majeure partie de Russe ne la soutiendrait pasʺ. Toutefois, l’ensemble du monde démocratique doit comprendre enfin que cette agression n’est pas seulement menée par Poutine, ses confidents ou son gouvernement. Il s’agit d’une guerre d’agression de la Russie contre le peuple ukrainien, soutenue par la majorité de la société russe. C’est la guerre de la Russie contre la démocratie, les droits de l’homme et l’état de droitʺ.
ʺLa Russie ne comprend que la force. Sur le champ de bataille, nous devons soutenir l’Ukraine par tous les moyens. Parallèlement, nous devons progresser en ce qui concerne la confiscation des avoirs russes gelés et les rediriger vers l'Ukraineʺ, a-t-elle indiqué, tout en soulignant que cela serait une mesure stratégique ayant un large impact et un avertissement clair pour d’autres agresseurs potentiels.
ʺIl est plus important que jamais de cesser de parler de lassitude face à la guerre. Sans action décisive, nous risquons de faire face à des anniversaires encore plus sombres dans les années à venir. Si, en revanche, nous prenons les bonnes décisions pour apporter à l’Ukraine de l’aide dont elle a besoin maintenant, nous pourrons espérer retrouver la paix en Europeʺ, a-t-elle signalé.
Ces jours-ci et jusqu’au 7 mars, l’adjointe de la Présidente de la Saeima participe aux travaux de la Commission des questions politiques, du Comité de suivi, et du Bureau et de la Commission permanente de l’Assemblée, à Paris, France.
Service de presse de la Saeima