Les élèves pourront choisir de ne pas apprendre la langue russe comme deuxième langue étrangère, conformément aux dispositions des amendements à la loi sur l’éducation adoptées par la Saeima en lecture finale, jeudi 9 mai. Si un élève renonce à l’apprentissage du russe avant le 21 juin 2024, il pourra apprendre une autre langue étrangère à partir de la nouvelle année scolaire.
Les élèves des classes 4 à 8 qui ont choisi de ne pas apprendre le russe pendant l’année scolaire en cours, pourront passer dans la classe supérieure sans note dans la deuxième langue étrangère. Pour ceux qui terminent la 9e classe cette année, la note obtenue au cours de l’année scolaire précédente sera la note moyenne obtenue dans la matière en question.
Les parents devront en informer par écrit le directeur de l’établissement scolaire, qui devra assurer la possibilité d’étudier une autre langue étrangère.
L’objectif est de mettre en place, le passage à une deuxième langue étrangère dans les écoles, à savoir, à l’une des langues officielles de l’Union européenne, soulignent les auteurs du projet de loi. Du fait de la guerre commencée par la Russie en Ukraine, l’attitude de la société à l’égard de la Russie en général a également changé, notamment, s’agissant du désir d’apprendre la langue russe, comme en témoignent les demandes adressées par les parents au ministère de l’Éducation et des sciences et aux écoles, exigeant la possibilité pour les élèves d’étudier l’une des langues de l’Union européenne comme deuxième langue étrangère.
Selon la partie introductive du projet de loi, le russe, jusqu’à présent, a été la deuxième langue la plus fréquemment enseignée dans les établissements d’enseignement lettons, suivi de l’allemand et de l’anglais.
Afin d’assurer l’enseignement de l’une des langue l’Union européenne en tant que deuxième langue étrangère, les écoles pourront, entre autres, conclure des accords de réciprocité entre elles.
Les élèves qui ont commencé à étudier le russe comme deuxième langue étrangère avant l’année scolaire 2025/2026 pourront poursuivre l’apprentissage de cette langue jusqu’à la fin de la 9e année, mais pas au-delà de la fin de l’année scolaire 2029/2030.
Les dispositions des amendements prévoient également, la mise en place de la formation à la défense nationale dans le cadre des programmes de l’enseignement secondaire. Une telle formation sera dispensée en dehors des heures de cours prévus et ne sera pas notée: les résultats de ladite formation seront évalués de manière descriptive en mesurant le niveau de formation acquise.
Les amendements entrent en vigueur le jour suivant leur publication.
Service de presse de la Saeima