Les écoliers jusqu’à la sixième année ne pourront plus utiliser leurs portables à l’école

(10.10.2024.)

À partir de l’année scolaire 2025-2026, les écoliers jusqu’à la sixième année ne seront plus autorisés à utiliser leurs portables dans les écoles. À titre exceptionnel, ils pourront les utiliser lorsque l’enseignant l’aura autorisé dans le cadre du processus d’enseignement, prévoient les amendements à la loi sur l’éducation, adoptés par la Saeima jeudi 10 octobre. L’interdiction s’appliquera aux enfants des établissements préscolaires et aux élèves de classes 1 à 6 incluses. 

ʺLes amendements sont nécessaires pour envoyer un signal clair aux établissements d’enseignement afin de limiter l’utilisation inutile des téléphones, car les recherches montrent, en effet, que la présence de téléphones portables personnels (même éteints) affecte négativement les capacités cognitives des personnes et augmente le risque de violence émotionnelle numériqueʺ, précise Mme Agita Zariņa-Stūre, présidente de la Commission de l’éducation, de la culture et des sciences, responsable de l’avancement du projet de loi à la Saeima. 

Conformément aux nouvelles dispositions, lors de la mise en œuvre des programmes et des activités d’enseignement, ainsi que d’éducation connexes, l’établissement d’enseignement déterminera les conditions et les procédures d’utilisation des moyens techniques (y compris les technologies de l’information et de la communication, l’équipement, les composants robotiques et les logiciels). 

L’interdiction des téléphones portables dans toutes les écoles jusqu’à la sixième année entrera en vigueur le 31 mai 2025, date à laquelle les règles internes de l’école relatives à l’utilisation des portables devront également être mises en place. 

Les amendements autoriseront également les écoles de fouiller les effets personnels des élèves en cas de risque pour la sécurité, la santé ou la vie des personnes. Le responsable de l’établissement ou la personne habilitée par lui pourra exiger d’élève de présenter ses effets personnels et les vérifier, ainsi que limiter ses déplacements en cas de danger pour sa sécurité, sa santé ou sa vie, ou celle des enseignants ou d’autres personnes. Le Conseil des ministres est chargé d’élaborer la procédure appropriée avant le 31 janvier 2025. 

L’initiative législative sur la fouille des effets personnels des élèves a été présenté par le Président de la République. La Lettonie a été secouée par plusieurs cas de conflits dans un environnement apparemment sûr, à savoir dans des établissements d’enseignement, où des enfants et des adultes ont été victimes. Selon la partie introductive du projet de loi, de telles situations ont été causées à la fois par le fait que l’élève avait apporté des objets dangereux et par le fait qu’il n’y avait pas eu de coopération adéquate entre les parents et l’établissement d’enseignement, ce qui a eu pour conséquence que ce dernier n’a pas eu toutes les informations nécessaires pour pouvoir assurer le processus éducatif adapté à l’état de santé de l’élève. 

La prévention de la violence et d’autres risques pour la sécurité relève de l’intérêt de tous les élèves. Il convient donc de lever tout doute quant au droit des autorités de l’établissement éducatif d’agir immédiatement, si elles ont des motifs raisonnables de croire qu’un risque pour la sécurité est encouru, indique la partie introductive de la loi. 

Actuellement, les dispositions de la loi sur l’éducation prévoient déjà l’obligation pour les parents de fournir aux écoles des informations pertinentes sur leur enfant, ce qui n’est pas toujours le cas dans la pratique. Les nouvelles dispositions renforcent l’obligation pour les parents d’informer l’école par écrit de l’état de santé de l’enfant et d’autres circonstances susceptibles d’avoir un impact significatif sur le processus éducatif et d’être pertinentes pour les personnes concernées, lors de la demande d’admission et après le changement de circonstances.

 

Service de presse de la Saeima

Sestdien, 23.novembrī