Jeudi 24 octobre, lors du troisième sommet parlementaire de la Plateforme internationale pour la Crimée, les parlementaires ont adopté la déclaration commune. Ils y expriment l’engagement à continuer et à renforcer, au niveau parlementaire, le soutien à l’Ukraine en lui fournissant l’assistance politique, financière, militaire et diplomatique nécessaires pour rétablir sa souveraineté et son intégrité territoriale à l’intérieur de ses frontières internationalement reconnues, y compris la Crimée. Le sommet organisé ces jours-ci à Riga en faveur de l’Ukraine rassemble des délégations d’une cinquantaine de pays.
La déclaration soutient le droit inaliénable de l’Ukraine à l’autodéfense et à la libération de ses territoires, occupés jusqu’à présent par la Russie au cours de son agression militaire totale non provoquée, injustifiée et illégale contre l’Ukraine.
Les parlementaires rendent hommage à la population des territoires occupés de l’Ukraine pour son courage, démontré par sa résistance inébranlable à l’agresseur malgré les intimidations et les menaces réalisées par la puissance occupante. La déclaration indique également que la poursuite de l’agression armée russe contre l’Ukraine a conduit à de nombreuses violations des normes et principes du droit international, notamment des droits de l’homme et du droit humanitaire international.
Les parlementaires soulignent que le retrait des troupes russes du territoire ukrainien, la désoccupation et le retour sous contrôle ukrainien des territoires actuellement occupés, y compris la République autonome de Crimée et de Sébastopol, est une condition préalable essentielle pour mettre fin à la guerre d’agression russe contre l’Ukraine et établir une paix juste et durable dans la région.
Les participants à la dimension parlementaire de la Plateforme pour la Crimée condamnent fermement la guerre d’agression illégale, non provoquée et injustifiée de la Fédération de Russie contre l’Ukraine, les attaques de missiles et de drones russes contre les civils ukrainiens, les infrastructures civiles et les villes ukrainiennes.
La declaration condamne également tout soi-disant référendum, la tenue d’élections et la création d’organes parlementaires dans les territoires ukrainiens provisoirement occupés, ainsi que les violations des droits de l’homme, le déplacement forcé et la déportation des civils ukrainiens, notamment des enfants, vers le territoire russe, la persécution et la discrimination à l’encontre des Ukrainiens et des Tatars de Crimée locaux. Elle condamne également la militarisation de la péninsule de Crimée par la Russie, qui menace la sécurité et la stabilité de la mer Noire et de la mer d’Azov ainsi que porte atteinte à la liberté de navigation et à la sécurité alimentaire mondiale.
Dans le cadre des compétences des parlements nationaux, les participants au sommet appuieront et mettront en œuvre la formule de paix proposé par le Président ukrainien Volodymyr Zelensky, seule feuille de route efficace pour retable l’intégrité territoriale de l’Ukraine et garantir une paix globale, juste et durable en Ukraine et dans la région.
Dans leur déclaration, les parlementaires s’engagent également à apporter un soutien pluridimensionnel à l’enquête internationale sur les crimes de guerre, les violations des droits de l’homme et les crimes contre l’humanité commis par les forces d’occupation russes dans les territoires ukrainiens toujours occupés, y compris la République autonome de Crimée et Sébastopol. ʺLa Russie doit payer pour les dommages et les destructions qu’elle a causés. Nous sommes déterminés à faire en sorte que les auteurs de ces actes répondent pleinement de leurs actes, à aider l’Ukraine à obtenir réparation pour les pertes et le préjudice qu’elle a subis du fait de l’agression russe, et à soutenir tous les efforts internationaux concertés dans ce domaine, en particulier en ce qui concerne le Registre des dommages causés à l’Ukraineʺ, indiquent les participants au sommet.
Ils s’engagent également à soutenir la mise en place et le renforcement des sanctions contre la Russie, à faciliter dans la mesure du possible la libération des prisonniers politiques et des civils détenus lors de l’agression russe contre l’Ukraine, et appellent les organes de surveillance internationaux à faire tout leur possible pour continuer à contrôler la situation des droits de l’homme dans les territoires de l’Ukraine et de la Crimée provisoirement occupées.
Service de presse de la Saeima